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Les costumes

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L'origine La fragmentation La naissance La répartition
Le costume de l’homme vers 1880-1920 :
L’homme porte aussi un bragou-berr (pantalon serré, court), ainsi que des guêtres en lin.

Le chapeau se nomme « Er tok », ses pourtours sont en velours noir et le reste de la sommité, partie extérieure, est en peau de taupe.
Il porte le costume dit des « Moutons Blancs », en drap de laine blanc écru.
Le gilet quelque peu échancré est fermé dans le bas par 8 à 10 boutons, laissant voir le plastron de la Roched, chemise de lin ou de chanvre.
En bas des 2 côtés, il possède de vraies poches extérieures de forme rectangulaire, sans rabats et sans boutons, mais entourées sur les 2 côtés, d’un galon noir.
La veste, plus longue que le gilet, se porte ouverte avec un rang d’environ 15 boutons argentés de chaque côté.
Ses manches comportent des boutonnières (4 à 6 boutons) avec 2 larges bandes de velours noir parallèle avec broderie dans l’intervalle.
Les 2 pans de la veste ont des poches à rabats de 4 à 6 boutons, cousues ; leurs galons noirs forment des pointes.
A l’inverse de Pontivy, la façade des 2 pans de la veste ne comporte qu’une seule bande de velours noir, rehaussée de broderies noires verticales, et très souvent d’une fleur de Lys brodée sur la poche (pour marquer notre attachement à la chouannerie).
L’angle supérieur de chaque côté de la veste est souvent brodée à la main d’une croix celtique et d’une rose des vents.
Comme à Pontivy, l’arrière de la veste comporte 3 plis dans la partie inférieure, les Godrons.
Le chapeau se nomme « Er tok », ses pourtours sont en velours noir et le reste de la sommité, partie extérieure, est en peau de taupe.
Le costume de la femme vers 1880-1910

Pour les grands dimanches, elle arbore une robe longue en cachemire, ou en mérinos agrémentée de larges bandes de velours noir sur les manchettes, le bas de la robe, ainsi que sur le dos, dessinant dans ce dernier cas la forme de l’ancien corselet donnant un agréable jeu de lignes courbes.
Vers 1880, le tablier est en soie moirée ou brochée, bleue, marron ou prune, non brodée. Il possède 2 grandes poches de chaque côté. Il est plus court que la robe.
La coiffe de cérémonie est une coiffe longue, en tulle quelque peu brodée, tombant plus bas que les épaules, sur les bras, comme deux ailes.

Le costume de la femme vers 1910-1930 :

La femme porte un costume similaire au pays de Baud.
La robe de cérémonie « Er Vroh » est en cachemire satiné ou en satin noir avec dans la partie basse, une large bande de velours noir (plus sa hauteur était importante, plus la famille de la Minourez était aisée).
Le tablier, « En Dantér », est en soie brodée ou en soie ajourée « Point Richelieu », selon la richesse de la dame. Il comporte une bavette, avec en-dessous une guimpe débordant légèrement.
Le col, « Er Gouguenn », n’est pas très important dans notre terroir. Il est en mousseline ou en tulle brodé comme la coiffe.
Les manchettes, « Bégou manch », furent confectionnées dans la mousseline brodée, puis on les refit en dentelle.
La coiffe de tous les jours était un petit capuchon appelé « CAPOT », dont le tissu est en mousseline blanche à petits pois ou à petites fleurs. Jadis, c’était un béguin tuyauté noué sous le menton et emboitant entièrement la tête et d’une grande cornette de toile empesée et brodée qui se prolongeait en deux larges barbes dites « pastelloù ». Mais la « Kornek » s’est modernisée. La coiffe de cérémonie est en mousseline blanche avec des broderies ou sur fond de tulle avec des dentelles en point d’Irlande. Les côtés retombent comme des ailes sur les épaules et sont attachés par derrière.
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